"Le plus douloureux pour moi n'a pas été de te perdre, mais de renoncer à l'espoir fou que tu reviendrais, que tu m'appellerais. Car, plusieurs mois après ta décision, cet espoir ressurgissait, tenace, obsédant, impérieux par instants, parfois léger comme un mirage, d'autres fois lourd et pesant comme un ciel d'orage.C'est au petit matin, les yeux encore fermés, que je m'entendais dans mon corps faire des projets, évoquer le plaisir d'un partage, croire en un morceau de rêve à vivre encore ensemble, imaginer que le téléphone allait sonner, que tu allais arriver vivant, présent... que notre accord serait à nouveau intact, entier, et à nouveau émerveillé, comme il le fût si souvent."
Jacques Salomé
Jeudi 22 janvier 2009Encore une nuit où tu es apparu, encore une nuit durant laquelle j'aurais aimé que tu sois absent. Mais il en a été autrement. Pourquoi depuis si longtemps, tu causes mon tourment?
Pourquoi quand je pense que tout est fini, de nulle part tu ressurgis?
Pourquoi tu es toujours là, malgré toi, malgré moi?
Aucune réponse à tant de questions, c'est peut-être ce que l'on appelle la passion. Ou la déraison. Je ne sais pas. Parfois la raison prend le dessus, mais très vite les sentiments du cœur refont surface. Et tu prends toute la place. Je ne dis rien, je ne parle pas de ce qui me ronge, j'écris sur des pages blanches, toute la noirceur de mon cœur.
J'ai perdu mes crayons de couleur, eux qui pourraient rendre ces pages plus gaies et plus jolies à voir. Ces crayons avec lesquels je pourrais faire un joli coloriage, avec un grand soleil qui inonde le dessin de chaleur.
Comment vivre le plus possible sans toi? Comment ne pas m'amputer le cœur sans ta présence, sans ton écoute, sans toi tout court.
Des nuits durant j'ai couru après toi, des nuits durant je me suis réveillée à tes côtés, tout près de toi. Et je continue de te voir, te toucher, t'aimer, sauf que maintenant, quand je sors de mon sommeil, quand j'ouvre les yeux, tu n'es pas là, et pourtant je sens toujours ton odeur, ta présence, tellement forte dans mon coeur, qu'elle me parait réelle, intemporelle.
Combien de fois j'ai rêvé de cet endroit où nous vivions, combien de fois dans la nature, certaines odeurs tant chéries ont pris possession de mes narines?
Combien de fois j'imagine encore embrasser ta fossette? Combien de fois j'ai pourtant senti que tu pensais à moi? Combien de fois, et combien d'autres fois à venir?
Combien ...Et encore combien de temps ...?
Passion : (nom féminin) Mouvement violent de l'âme. Emotion très forte et durable qui vainc la raison. Amour extrême.Désir très vif.

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De l'eau a coulé sous les ponts depuis,
Mais un torrent a niqué ce pont.
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Message perso : MERCI ...
See ya ....